lundi 29 août 2011


La route que nous avons emprunté est une petite merveille, de part sa végétation, ses collines et ses petits villages. Et notre arrivée à Yapéyù n’a fait que confirmer nos impressions. C’est une petite ville de 4000 habitants, paisible et très jolie. Il n’y a pas souvent de beau monument dans les petites villes argentines mais Yapéyù en regorge. Il s’agit de la ville natale du Général San Martin et tous les édifices de la ville lui sont dédiés.
Nous avons passé la nuit dans un camping (20 pesos la nuit pour nous 4 soit environ 3.5 euros) et il y a l’électricité et l’eau « chaude » mais comme dit Ilan, ils doivent pas savoir ce que ça veut dire « chaud ». Pas grave, hier soir il faisait, en plein hiver, 33 °C.
Ce matin pendant que Philippe bricole et que je m’occupe du blog et des photos, les enfants s’amusent dans le parc immense du camping où nous sommes seuls. Le camping borde le Rio Uruguay et nous avons en face de nous le Brésil.
Nous allons aller visiter le musée puis direction Concordià à 300 km de là, plus au sud. Nous allons faire un tour en Uruguay mais il nous tarde d’arriver à la péninsule de Valdès car nous venons d’apprendre que les baleines sont déjà arrivées.



P.S plusieurs nouvelles pages ont été installées et les enfants on écrit un peu.

vendredi 26 août 2011

Des chutes à Aristobulo del Valle

Nous avons passé la journée de mardi à réparer les ceintures de sécurité qui s’étaient bloquées suite à un tractage par un tracteur, après s’être enlisé dans le camping. Le mécano était là encore super sympa et très bavard.
Après la nuit devant le parc d’Iguaçu, nous nous sommes réveillés avec 3 toucans et de nombreux oiseaux multicolores. Dès 8h du matin, nous avons pu profiter des chutes avec un soleil magnifique. De nombreux arc-en-ciel se sont formés durant la journée. L’entrée est assez chère pour les étrangers mais ça vaut le détour. Le spectacle est grandiose. Mais les touristes sont très nombreux dès le milieu de la matinée.
Le soir nous avons dit au revoir aux deux familles françaises qui partaient vers le Brésil et sommes allés dormir dans une station essence pour la première fois. Heureusement elle était très calme.


Ce matin, direction le refuge des animaux sauvage. Un refuge qui participe à la protection et à la réintroduction des animaux accidentés. Très sympa, très ludique. Nous avons pu y voir de très près des toucans, aigles, faucons, cerf…et un singe hurleur qui est littéralement tombé amoureux de Rafaël au point de le suivre de partout et de vouloir lui tenir la main voire plus si affinité. Rafaël était un peu inquiet mais une fois sorti du refuge a trouvé ça plutôt sympa.



Ensuite nous sommes repartis vers le sud de l’Argentine à  Aristobulo del Valle  par une route très agréable avec de vrais virages, de vrais reliefs…et une population moins habituée au camping-car et donc très avenante et souriante. Nous bivouaquons devant une esplanade envahit par des fourmis. Il y en a des milliards qui cheminent sur plusieurs dizaines de chemins qu’elles ont tracées. Mais le site est agréable.



mardi 23 août 2011

Puerto Iguaçu



Nous avons décidé en arrivant à Puerto Iguaçu de nous payer le luxe d’une nuit en camping. Et nous l’avons assez vite regretté. Dès le lendemain après-midi en fait. Comme il a plu pendant toute la nuit et la journée du lendemain nous nous sommes retrouvé coinçé dans le camping sans personne pour nous aider à sortir Gourbi du merdier. Résultat 2h de bouillasse dans les mains et les jambes puis un petit tracteur et 4 hommes forts nous ont permis de sortir. Au final, le choc que nous avons fait subir à Gourbi, a eu pour conséquence de bloquer les ceintures de sécurité. Nous avons donc passé la journée d’aujourd’hui chez le mécano qui a du aller chercher des pièces au Brésil ! Rien que ça !
Demain normalement, nous allons aux chutes en compagnie des Maynards et avec une nouvelle famille rencontrée hier soir, la famille Roux qui fait le tour du monde depuis déjà 3.5 ans.
On vous racontera jeudi si tout va bien !!!

dimanche 21 août 2011

De Posadas à Iguaçu

Notre arrivée à Posada, vers 18h, s’est faite sous des trombes d’eaux. Du coup, nous avons improvisé une soirée « belotte ». En fait on a essayé d’apprendre aux enfants à jouer à la belotte mais ce n’est pas encore gagné surtout pour Rafaël.




Le lendemain, vendredi, nous avons arpenté la ville à la recherche d’une « lavanderia » (pressing), d’un réparateur de pare-brise (nous avons reçu un caillou sur la route qui nous a fait un bel éclat) et d’une station essence pour remplir Gourbi de gasoil et d’eau. On pourrait penser que cette journée allait être pénible mais, que nenni, elle a été très agréable grâce aux argentins. Tout d’abord à la station d’essence, les employés se sont montrés très avenants et nous ont permis de nous connecter à internet après avoir trouvé une prise qui pouvait s’adapter à notre ordinateur. Puis le réparateur de pare-brise, que nous avons trouvé, s’est montré, à son tour, très aimable et généreux. Nous avons parlé pendant près d’une heure. Il réparait et nous posait pas mal de question en même temps. Enfin, en rentrant au bivouac de la veille, nous sommes tombés sur un groupe de jeunes argentins, âgés de 12 à 17 ans environ, qui faisaient de la musique de rue avec des bidons et des tambours. Vraiment sensas.

Nous avons repris la route samedi vers les Missions Jésuites de Senora Loreto et de San Ignacio. Les missions de Loreto sont bien moins importantes et les vestiges moins bien conservés mais le guide, qui nous a accompagné, a été super avec nous et les enfants. Il nous a appris plein de choses sur les ruines mais aussi sur la végétation et sur quelques animaux. Nous avons vu un spécimen d’une fourmi qui pique et dont la taille peut atteindre 2.5 cm.
Le soir venu nous avons bivouaqué à Puerto Rico, sur le parvis de l’église et entouré de bougainvillier. Et oui, maman et papa, la végétation dans cette région est pratiquement la même qu’à Mayotte (bananier, bougainvillier, palmiers…). Bon par contre la nuit a pas été terrible car il semblerait qu’ici les fêtes religieuses soit associées à des pick-ups et des sonos énormes derrières donc beaucoup, beaucoup de bruits.

Dimanche 20 août, nous reprenons la route en direction des Cataratas d’Iguaçu (chutes d’Iguaçu) considérées comme les plus belles du monde. Nous vous dirons ce que l’on  en pense. Ce soir pour la première fois nous nous posons dans un vrai camping. Ca fait un trou dans le budget mais on a besoin de pouvoir communiquer, de pouvoir aussi recharger nos batteries. 

vendredi 19 août 2011

Estéro del Ibera


Petit paradis terrestre. Malgré la saison hivernale, les couleurs sont magnifiques, les oiseaux très nombreux et colorés. Estéro del Ibera est une réserve naturelle.

Lundi 15 août. Nous nous sommes posés près d’un camping à Colonia Pelligrini. Pour parvenir dans cet endroit nous avons du faire 3h de piste (route en terre consolidée). Le bruit était infernal dans le camping-car et la vitesse de croisière à peu près à 40 km/h. Mais le paysage était splendide. Nous avons croisé de nombreux capibaras, tout plein d’oiseaux, deux renard gris dont un tout juste à côté du camping-car…Notre arrivée s’est faite au coucher du soleil, sur un pont en bois.

Le lendemain, toujours avec les Maynard, nous avons fait une excursion en bateau dans les marais pendant 2h30. Les enfants, un peu apeurés, au début, se sont finalement régalés. Nous en avons pris plein les yeux. Notre guide « Corké » a pris beaucoup de temps pour nous faire visiter les moindres détails des marais. Nous y avons vu des caïmans, petits et grands, énormément de capibaras, des hérons, grues, tiro (oiseaux coloré au cris strident), plein de petits oiseaux très colorés, un aigle et un jabirù (sorte de cigogne à tête noire et assez rare)…



Après le repas nous sommes allés faire un tour dans la « ville » qui ressemble davantage à une ville fantôme. Les rues sont en sable, quelques lampadaires sont parsemés par-ci, par-là. Les chiens, toujours aussi gentil et pot de colle, y sont très nombreux. Les habitants, tout de même présent, sont discrets mais souriants. Ils nous rendent systématiquement nos salut et nous pouvons assez facilement échanger. Mais les magasins sont très rares et l’alimentation difficile à varier.
C’est lors de cette balade que nous rencontrons deux jeunes français qui voyagent autour du monde avec leur sac à dos. Tous les deux ont démissionné pour ce voyage. Antoine est journaliste (il travaillait à Courrier International) et Adrien est logisticien. Nous faisons rapidement connaissance et leur proposons de les amener plus loin sur leur trajet s’ils le désirent.  Ils sont ravis et viennent, le soir-même, nous offrir à boire (bière et coca). Nous passons une soirée très sympa, devant l’entrée du camping, en échangeant avec les gens qui passent par là.

Mercredi 17 août. Journée repos avant le trajet de demain qui risque d’être assez rude vu la piste qui nous attend. Nous devrions partir avec les deux jeunes français. Et 4 bras de plus ne seront peut-être pas du luxe.
Nous avons fait notre première séance d’école ce matin. Et contre toute attente, cela s’est bien passé. Rafaël a bien compris le principe de la lecture et Ilan s’est montré bien plus attentif que d’ordinaire.












Nous sommes maintenant sur Posada jusqu’à demain.

lundi 15 août 2011

Concordia et Mercedes.


Dans l’après-midi de samedi, nous avons été emmenés à l’hacienda de Pablo. Pablo est le gendre de Mercedes et d’Oscar, la famille rencontrée la veille.
Ils sont tous venus, parents, enfants et petits-enfants, et nous ont fait visiter avec beaucoup de fierté leur domaine. La famille de Pablo détient environ 800 hectares de terrain, de grands troupeau de vaches (vacas), veaux (terneros) et des taureaux (toros) d’à peine deux ans qui sont vraiment impressionnants, surtout lorsqu’on se trouve au milieu d’eux, sans clôture et avec nos enfants. Ils ont aussi de nombreux moutons et des béliers assez gros qui m’ont fait un peu peur lorsqu’ils se sont excités dans l’enclos où nous nous trouvions. Ils sautaient partout et ne regardaient pas vraiment où ils allaient.
Mais le plus beau, à mes yeux, a été le moment où les gauchos de l’hacienda ont fait venir les chevaux vers nous, au galop. Ils nous ont permis de rentrer avec eux dans l’enclos et nous ont proposé de monter. Innocemment j’ai dit à Pablo que telle jument était très belle, il est allé de suite l’attraper pour la seller.
La famille nous a ensuite invité à manger avec eux dans l’hacienda. Ils avaient acheté des ampanadas, des boissons, des petits gâteaux et des mandarines délicieuses. Après le repas, sans que l’on n’ait rien demandé, ils nous ont emmené faire le tour de leur propriété en 4x4. Les enfants ont eu le droit de monter derrière, ils se sont éclatés mais ont eu froid (12°C). Du coup, en rentrant à l’hacienda nous avons eu droit au Maté, au thé et…. au feu de cheminée.
Nous avons terminé la journée à 21h, fatigué mais heureux de toutes ces rencontres et avec des ampanadas et des mandarines pour le repas du soir. Nous avons dormi plus de 10h la nuit qui a suivi.
Au réveil, Pablo et Mercedes nous ont amené le petit déjeuner. Nous sommes allés leur dire au revoir avec un gros pincement au cœur. Nous n’aurions jamais imaginé recevoir autant de personnes que l’on ne connaissait pas et sommes émerveillés par leur générosité, leur sourire. Nous espérons avoir la possibilité de les accueillir à notre tour en France.



Petite dédicace pour les argentins de Concordia :

Es con gran tristeza que nos queda. Nunca vamos a agradecer lo suficiente por todo lo que nos dioGracias a ustedes, hemos aprendido a expresarse mejor en español. Entendemos la importancia de la familia está en su cultura y sobre todo, pasamos dos días maravillososMercedes y Mercedes (madre e hija)OscarPablo y sus padres, MiguelSanti, Justo y Jano, gracias mil vecesque permanecerá ennuestros corazones y esperamos sinceramente que la oportunidad de pasar otra vez con usted. Teabrazo tiernamente.
Ilan dijo que amaba Miguel.


Il est 11h30, nous reprenons la route, direction Mercedes (ville) et avec une adresse en poche, donnée par Mercedes (mère), pour notre bivouac de ce soir.
Il est 13h30 et nous nous faisons à nouveau arrêter par la police. Philippe a oublié de mettre les codes. Total 500 pesos au début, 314 à la fin à payer. RE-CHOUETTE !
Après quelques heures, une route assez bonne et très droite, de nombreux champ et de nombreuses vaches, quelques nandous et cochons d’inde sauvages, nous nous sommes installés, toujours avec les Maynard, dans un parc privé, sous un hangar où on nous a donné de l’eau et la lumière.
Les enfants ont droit à une séance cinéma dans le camping-car des Maynard et puis après dodo. Ils sont ravis de pouvoir continuer à profiter de la présence de Pierre, Mathieu et Victor. Et nous sommes tout aussi contents de pouvoir démarrer notre voyage avec Fanette et Ludo, d’autant plus que nous nous entendons plutôt bien.









samedi 13 août 2011

Nous avons retrouvé notre Gourbi.



Au bout de trois jours de palabre (en espagnol), de va et vient entre les administrations et le port, Philippe a réussi à récupérer Gourbi.
Grâce aux infos que certains voyageurs nous ont donné (caracolhome), nous avons évité de payer un transitaire supplémentaire et la ténacité de Philippe nous a permis de ne pas débourser un centime de trop. Au total nous avons fait une économie de 800 euros, c’qui n’est pas rien.
Pendant ce temps, les enfants et moi-même étions à l’appartement que Laurent Abad nous a permis de conserver malgré le retard du bateau. C’est un appartement très bien situé sur Buenos-Aires (Retiro), à 1km500 du port et dont le proprio est vraiment hyper sympa. Nous avons pu passer deux semaines sur Buenos-Aires en toute tranquillité et bien démarrer notre voyage. Nous conseillons donc à tout voyageur devant séjourner sur Buenos-Aires de louer chez ce Monsieur d’une grande gentillesse. Vous pourrez trouver son annonce sur le site d’Homeliday’s ou en nous envoyant une demande par internet.


Gourbi en main, nous sommes vite allés rejoindre, sur Puerto Madero, quartier tranquille de Buenos-Aires, los maynardos qui avaient sorti leur véhicule deux jours avant et avons passé notre première nuit en toute sécurité. Les enfants étaient, en plus, ravis de pouvoir jouer avec leur trois récents camarades.

Le lendemain après avoir fait quelques achats sur Buenos-Aires (gaz, autocollant de signalisation…cf. adresse sur la page que je créerais plus tard) nous sommes enfin partis sur les routes, direction Tigre.

Tigre est à la périphérie de Buenos-Aires mais c’est une petite ville très dépaysante et agréable. Elle est traversée par une multitude de petits cours d’eau et certains habitants ne se déplacent qu’en barque. Nous avons passé la soirée et la nuit au bord de la rivière, sur un stationnement en bord de route. La soirée a été très calme et les habitants ont été plusieurs à s’arrêter et à nous poser des questions par rapport au camping-car, à notre voyage…tous avec de grands sourire. Mais la nuit a été plus agitée. Il semblerait que l’occupation favorite des jeunes de Tigre soit de s’amuser à rouler sur l’avenue où on stationnait, avec la musique à fond (et quelle musique !) et bien entendu avec des pots trafiqués. Du coup un super ramdam de minuit à 3h du matin. CHOUETTE !

Vendredi nous partons de Tigre, direction Concordia, à environ 400 km de là. Il pleut des cordes au moment de partir mais très vite le soleil réapparait et la chaleur aussi.
Au bout d’une centaine de km, premier barrage de police et bingo, ça tombe sur nous. Le « gentil policier pas du tout véreux » tourne autour de Gourbi et nous annonce que nous avons fait une grave infraction au code de la route : nous avons un porte-vélo. Il nous réclame 300 euros immédiatement comme ça il peut nous faire une ristourne de 25% (ben voyons). Philippe demande à voir le code pour vérifier et le policier nous prouve que nous n’avons pas le droit d’avoir un élément sur le véhicule qui dépasse le pare-chocs. Mais il n’a aucune indulgence. Philippe (le pauvre, c’est toujours lui dans les coups fumants) demande l’acte du procès-verbal, le policier lui dit que « non, ce n’est pas la peine car il y a 200 euros pour l’administration et 100 euros pour le commissariat ». Pas fin le flic. Philippe exige le procès-verbal, du coup le policier modifie ce dernier, notifie une absence de bandes blanches sur les côtés (on ne sait pas d’où ça sort) et la faute du porte-vélo disparaît. La note descend alors à 200 euros et nous payons mais avec le PV en main et la preuve qu’un policier a bien inspecter le véhicule.
Nous repartons le cœur lourd face à cette police corrompue et sommes stressés à chaque barrage de police. Les gendarmes semblent bien moins agressifs.

Nous roulons tout d’un trait et arrivons à Concordia à 18h30. Il faut trouver un bivouac. Nous cherchons et arrivons dans une rue bien éclairée, certes en terre mais avec de belles maisons tout autour.
Au bout de quelques minutes, Fanette (qui se sont aussi fait arrêté par des flics) demande à un des proprios si on ne gêne pas en restant dans leur rue. Et là, splendide, le Monsieur qui s’appelle Miguel commence par nous proposer de l’eau, puis il nous propose de nous mettre sur sa pelouse devant chez lui. Il est très sympa. Il nous propose de goûter un vin et ça fini en barbecue (Asado) chez sa sœur (maison voisine) avec sa nièce, son neveu, son beau-frère…
Nous avons terminé la soirée à 2h30 du matin, fatigué mais très heureux de cette rencontre. Miguel, Mercedes, Carlos, Justo…sont des gens très accueillants, généreux, souriants, simples. Nous n’avions rien, ils nous ont tout donné. Ils nous ont même proposé, pour aujourd’hui, d’aller visiter leur ferme (ils sont producteurs de viande bovine) et de monter à cheval. C’est tout simplement merveilleux.
Qu’a-t-on fait en France pour perdre ses valeurs là ?

PS les photos vont venir.

lundi 8 août 2011

Pendant les quelques jours que nous venons de passer sur Buenos-Aires nous avons fait pas mal de trajets à pied et nos premiers trajets en bus. Et comment vous dire...? Les trajets en bus sont hyper stressants. D'abord quand vous prenez un bus vous n'êtes pas sûr de pouvoir prendre la même ligne pour le retour. Aucun panneau ne vous indique clairement le parcours du bus. Et il y a plusieurs compagnies privées qui se partagent les transports en commun dans la ville. Autant vous dire que plus elles remplissent leur bus, plus elles vont vite et meilleur est le rendement. Donc, pour vous expliquer de la manière la plus simple, quand vous prenez un bus à Buenos-Aires vous n'êtes pas sûr d'arriver au bon endroit ni même d'arriver entier. D'ailleurs notre premier 100 mètres s'est soldé par l'accrochage d'un vieux monsieur qui traversait et qui s'est heureusement relevé sans trop de mal. Ilan en a été pas mal bouleversé.



Jeudi nous avons été marcher dans un grand parc qui se situent derrière le zoo. Les enfants ont joué au foot, nous avons pu voir pas mal d'oiseaux et les fameux promeneurs de chiens. Nous en avons même vu un qui promenait 8 chiens non attachés et lui était en vélo. C'est assez rigolo à regarder.
Vendredi nous avons passé la journée avec Fanette, Pierre et Victor (une famille française qui réalise le même projet que nous) et sommes retournés à la réserve écologique pour faire un petit foot...

Aujourd'hui, nous avons été repérer les accès au port car notre Gourbi est "censé" arriver demain dimanche. Lundi et mardi vont être utilisé pour sortir le camping-car du port et à partir de mardi, si tout va bien, nous devrions pouvoir démarrer enfin notre voyage. On vous tiendra au courant bien sûr.













mercredi 3 août 2011

Balades à Buenos-Aires

S’il y a un mot que je déteste par-dessus tout en ce moment c’est « monopole ». A cause de cette notion, notre camping-car risque de n’arriver à bon port que samedi 06 août au lieu de mercredi 03 et initialement le 27 juillet. Du coup nous allons devoir louer davantage notre appartement sur Buenos-aires et décaler notre départ d’une bonne semaine car la douane est fermée le week-end (normal).                                                                                                                                                               Il va falloir nous occuper, nous allons donc aller au zoo, dans des parcs et jardins (histoire de permettre aux enfants de se défouler), visiter d’autres quartier de la ville…Mais d’emblée moi je me suis dis que je pouvais bien aller chez le coiffeur et Oh ! Merveille, j’en ais trouvé un génial.



Quand tout sera réglé question camping-car nous partirons sur les routes en direction de l’Uruguay et de ses petites villes anciennes. Nous allons essayer de monter un peu au nord afin de nous réchauffer un peu. Sur Buenos-aires il fait entre 5 et 12° C et en Uruguay cela peut monter en cette période jusqu’à 19°C.




Statue du diable sur Buenos-Aires



Yann si tu avais entendu le bruit du moteur!



La magnifique librairie El Ateneo



Ghislain on t'a trouvé un van comme tu les aimes.





Quelques façades dans le quartier de Palermo.


Enfin, en cette première semaine d’août nous voulions souhaiter plusieurs anniversaires, en y associant quelques photos.

Donc un très BON ANNIVERSAIRE à Ghislaine (maman ou mamie Mayotte pour nous) dont je ne dirais pas l’âge car personne ne me croirait tellement elle paraît plus jeune,




Un très BON ANNIVERSAIRE à Gwénaël, un tout mignon à qui je faisais la toilette quand il avait 5 ans, et qui fête ses 20 ans (si si, même si personne n’y croit vraiment),


Et un très BON ANNIVERSAIRE à Lomane (filleule de Philippe) qui fête ses 3 ans avec toute l’énergie et les magnifiques sourires que l’on peut avoir à cet âge là.




Bon Anniversaire Lomane !