jeudi 29 septembre 2011

Pardelas


Nous venons de passer quelques jours sur la plage de Pardélas, dans la Péninsule de Valdès. Cette plage est assez envoutante. La marée y est assez importante et les baleines viennent tout au long de la journée avec leur baleineaux. Elles ne sautent pas mais passent très près de nous ? Parfois elles sont à peine à 5 -6 m. Nous avons eu tout le loisir de les observer.








Une pensée pour Lucette. Vous seriez émerveillée par tant de douceur et de sérénité. Les baleines bougent lentement, elles sont tendres avec leurs petits et très patientes. Un peu comme vous d'après ce que j'ai compris de la personnalité de Nicolas.

La vie de notre petite famille se déroule lentement et plutôt harmonieusement.

Ilan et Rafaël arrivent à s’entendre et jouent ensembles même si les disputes pour des broutilles sont encore trop présentes à notre goût. L’école se passe de mieux en mieux. Les enfants ont compris que tous les jours c’est 2h d’école mais la volonté et surtout l’efficacité ne sont pas toujours de mises.




Philippe ne va pas souvent courir par contre il passe du temps à bricoler, arranger, ranger Gourbi.
Pour ma part, l’école prend beaucoup de temps et le blog aussi. Le reste du temps j’observe les animaux, me balade et lis bien plus qu’en France.




Nous sommes à Puerto Madryn pour faire le plein de tout et allons peut-être partir vers Punta Ninfas, plus au sud car un voyageur vient d’y voir des orques. Nous espérons pouvoir y être à temps.

samedi 24 septembre 2011

Péninsule Valdès

Il était important au cours de notre voyage d’aller voir par nous même la Péninsule de Valdès. Les animaux que nous avons pu y croiser le seront certainement à d’autres endroits mais les paysages de la Caleta Valdès sont magnifiques.

Nous avons eu la chance de voir un tatoo (chipe) passer prudemment devant nos pieds et filer comme une flèche une fois qu’il nous avait dépassé.



Nous avons pu observer les éléphants de mer et notamment les mâles qui s’accouplent autant qu’ils peuvent. Mais avec leur masse graisseuse c’est assez compliqué voire dangereux pour les nouveaux-nés. En effet, dès que les mères ont mis bas, elles sont à nouveau fécondables et les mâles ne se privent pas, même si ces dames ne sont pas d’accord. En France les hommes seraient condamnés pour moins que ça.







Nous avons aussi rigolé un bon moment devant les pingouins qui, c’est le cas de le dire, se sont pris le bec pour un trou.





Mais le moment le plus magique a été lors de notre excursion en bateau. Elle est un peu chère mais elle valait vraiment la peine. Nous avons vu un grand nombre de baleines et de baleineaux. Certaines nous ont approché de très près, à 1m du bateau. Nous pouvions presque les toucher. C’était merveilleux et les enfants étaient très heureux de faire ça. Mi-septeme semble être un moment idéal.










Celle qui laissait sa queue à l’extérieur le faisait pour réguler sa température corporelle. Souvent elles le font pendant 10 à 15 mn. Nous avons pu pleinement profiter d’elle et la voir partir avec son baleineau à grand coup de caudale juste sous nos yeux.


Dimanche après-midi, nous allons assister à un spectacle équestre sur Puerto Piramides, le seul village de la péninsule, où nous avons dormi les trois nuits au calme mais aux quatre vents.

Puis nous reprendrons la route pour retourner bivouaquer à playa Doradilla pour voir encore des baleines. On ne s’en lasse pas.

jeudi 22 septembre 2011

Les baleines



Après avoir fait nos emplêtes sur Puerto Madryn, nous sommes allés passer la nuit sur Playa Doradilla. Nous avions prévu de nous lever très tôt pour voir les baleines et à 6h30 j'étais dehors à me frigorifier. Mais cela en valait la peine. Quel spectacle! 8 baleines et baleineaux qui étaient face à moi, certaines à peine à 30m. Nous les avons regardé pendant plus d'une heure et puis nous sommes allés déjeuner.


Les mots ne valent rien alors regardez les photos!!









mardi 20 septembre 2011

Cote de Viedma

Que de moments merveilleux durant ces 4 jours. L’anniversaire de Rafaël a été dignement fêté.
Jeudi, nous partons de Viedma pour aller voir la colonie de perruche. Face à la mer et sur une falaise, des milliers de perruches volent, piaillent, colorent le ciel. C’est beau, très beau. Nous ramassons quelques plumes, faisons pleins de photos et repartons.










Encore jeudi, quelques 40 km plus loin, après avoir traversé des paysages splendides et sur une route très cabossée, nous arrivons à la loberia. Il s’agit d’une des plus grande colonie de lion de mer de Steller du monde. Du haut de la falaise, 30 m au dessus des otaries, nous avons tout le loisir de les observer. 7 000 individus se partagent des plages immenses et un bout d’océan. Nous les regardons pendant des heures. Elles se battent pour leur territoire, jouent sur les vagues, chassent en groupe ou s’embrassent tendrement.



Il se fait tard et le gardien accepte très gentiment de nous laisser dormir sur le parking. Il s’appelle « conocé » (surnom pour Xavier). Il partage une bonne partie de la soirée avec nous. Nous transmet une grande quantité d’information, nous permet d’observer des baleines franches australes et fait une partie de foot avec les enfants et Philippe. Il nous montre aussi, deux « rissos » ou renards gris qui viennent en fin d’après-midi pour chiper la nourriture de la chatte. Nous pouvons les voir de très près depuis le camping-car mais aussi à l’extérieur. Ils restent sauvages et nous ne pouvons pas les approcher davantage.











Le lendemain, c’est un autre gardien qui prend le relais, Edgardo. Les gardiens travaillent seul durant 15 jours d’affilés. Et ils ont pour seule compagnie les quelques touristes qui passent souvent furtivement, leur chatte et les 7000 otaries qui font beaucoup de bruit. Ils se montrent avenants, près à nous offrir de la viande, des fruits…alors qu’ils doivent eux-mêmes se payer leur nourriture pour les 15 jours où ils sont en poste. Avant de repartir, Edgardo fait aussi une partie de foot avec mes hommes pendant que moi j’observe avec délectation un groupe de baleine.







C’est la période de reproduction et les femelles s’approchent des rives pour éviter d’être trop sollicitées par les mâles qui sont souvent deux ou trois à vouloir s’accoupler avec elle en même temps.

Vendredi après-midi, nous reprenons la route, direction Bahia Creek. Et sur la route qui est en elle-même déjà magnifique, nous avons la chance de tomber nez à nez avec 4 baleines qui sont à peine à 20 ou 30 m de nous. Elles restent là quelques minutes puis s’éloignent. Nous sommes tous excités. Les enfants n’en reviennent pas. Nous venons de voir des baleines tout près….

Autre moment fort sur la piste, alors que nous roulons à 40 km/h environ, nous voyons 5 silhouettes au loin. En nous rapprochant, nous nous rendons compte qu’il s’agit de 5 nandous qui courent devant le camping-car à toute allure. Nous les suivons et les rattrapons petit à petit. Nous les suivons sur 1 km à peu près et ne sommes plus qu’à 5 – 10 m d’eux quand ils décident de changer de cap et de partir dans la pampa. Ce fut un grand moment de rigolade, un moment insolite et vraiment très sympa.





Nous arrivons à Bahia Creek. C’est un village avec une vingtaine de maisons et très peu d’habitants. Mais nous ne sommes pas encore garé, qu’un pêcheur nous propose du poisson frais gratuitement. Nous acceptons et cuisinons le poisson dans Gourbi. Bonjour l’odeur mais quel régal. Les arrêtes sont jetées dehors et plein de chats viennent les manger au grand bonheur des garçons. Nous dormirons sur place deux nuits. C’est beau, tranquille et nous sommes sur des falaises mais à l’abri du vent.

Samedi, nous allons nous balader sur la plage après une séance d’école difficile. Les enfants se défoulent, courent et nous nous observons encore des baleines qui s’accouplent, des lions de mer et une plage immenses et sauvage.

Dimanche, nous repartons en direction de la Caleta de los Lojos. C’est une anse gigantesque où les marées donnent des paysages très différents. Nous y observons des flamants roses et restons là pour voir les changements avec l’arrivée de l’eau.














Puis à nouveau la route pour quelques 70 km dont 55 km sur piste mais une piste pas trop mauvaise.