lundi 28 novembre 2011


Départ de l’Argentine,

Avant de quitter l’Argentine pour quelques temps, nous avons décidé de passer une nuit devant le DESDEMONA. Un cargo échoué sur une plage.


Puis nous avons pris le ferry à Porvenir pour atteindre Punta Arenas. Nous avons retrouvé sur le bateau, les deux couples d’amis allemands. La traversée a durée 2h30mn et a été assez houleuse. Les courants étaient assez forts, Ilan a eu un peu la nausée et a pris quelques vagues sur le visage mais aucune catastrophe n’a eu lieu. Ouf !
Philippe les a emmené à la cabine de pilotage. Les enfants ont été super bien accueillis et ils sont ressortis de là ravis.




FELIZ CUMPLE ANOS, 19 novembre 2011,

Philippe a eu 40 ans à Punta Arenas, petite ville du Chili encore en terre de feu. Les allemands, avec qui nous avons fait la traversée, nous ont réservé une petite surprise avant que nous ne partions de notre côté. Ils ont offert, au petit matin, un superbe chapeau de cow-boy à Philou avec une petite carte. Et Peter  a aidé Phil à réparer le klaxon qui faisait défaut depuis quelques jours.





Dans cette ville, nous sommes allés dans une zone franche. Du coup, nous en avons profité pour faire quelques cadeaux. Des jouets pour les enfants, un nouvel appareil photo pour moi et ….seulement une bonne bouteille de vin, un camembert qui servira de porte bougie et une barre de toblerone pour Philippe. Il est vraiment pas exigent côté cadeau.

Le lendemain, après avoir croisé furtivement les Roux sur notre route, nous sommes restés à Puerto Natales pour passer la nuit. Et le soir, dessin animés pour les enfants dans Gourbi, restaurant pour nous deux et pour fêter un peu mieux les 40 ans de Phil. L’afrigonie, c’est le nom de ce restaurant. Nous nous y sommes régalés, la cuisine est un mélange entre la cuisine africaine et la cuisine européenne.


Torres del Paine, entre le 22 et le 28 novembre,

On dit que ce parc est un des joyaux du Chili, n’ayant pas encore vu grand-chose du Chili, nous ne pourrons confirmer. Mais le parc de Torres del Paine est une merveille.
Le temps y est très changeant, il y a souvent de toutes petites averses et par moment un soleil splendide. Le vent peut y être très violent. Il nous a d’ailleurs permis de passer une nuit blanche. Et il nous a repeint Gourbi en marron lors d’un passage entre deux lagunes.

















Les paysages sont vraiment très beaux, les montagnes et les lacs sont surprenants de par le mélange des couleurs qui les composent.


Les tours ou pics du parc sont composées de granit et de roche volcanique qui leurs donnent des teintes brunes et noires.




    Les lacs sont soit bleu foncés, soit d’un bleu azur qui donne même un aspect artificiel au lac.



Mais les plus belles couleurs dans ce parc, nous les avons trouvées sur les icebergs même si le soleil n’était pas encore là.


En arrivant devant le glacier Grey, les enfants étaient émerveillés en voyant pour leur première fois de vrais icebergs. Rafaël, si bavard d’ordinaire à juste dit : « ouuuah ! ouuuah ! ».

Nous avons fait plusieurs petites et grandes balades dans le parc. Nous avons pu voir, grâce à l’œil averti d’Ilan, un condor à une petite dizaine de mètres de nous et à notre hauteur. Mais, bien sûr, l’appareil photo n’était pas opérant à ce moment là.

Lors d’une autre balade, nous nous sommes fait attaqué par un couple de tiro (oiseaux de la taille d’un corbeau). Le mâle était à quelques centimètres en plein vol du visage d’Ilan qui se protégeait avec son bâton. Et bien entendu, encore une fois, l’appareil photo n’était pas opérant.


J’ai particulièrement apprécié les fleurs. Les pissenlits sont très présents comme en France. Le parc est envahit d’espèces variées d’orchidées. Et oui ! Apparemment elles ne vivent pas que dans les forêts tropicales. Petite pensée pour la gardienne de nos orchidées.





Et une petite photo pour Clorinde qui appréciera, j’en suis sûre, cette petite bête à sa juste valeur.



Le parc compte quelques veuves noires (une des araignées les plus mortelles au monde) mais nous ne pensons pas si cela en était une.

Philippe, quand à lui, rêvait de croiser un puma mais cela restera un rêve.  A défaut, il a beaucoup couru et parfois longtemps. Il a même rencontré un gato sauvage (petit félin tacheté). Décidément, il ne les fait pas ses 40 ans.

Au bout du cinquième jour, nous trouvons un petit coin de verdure où les touristes ne viennent pas, près de la laguna Azul. C’est beau, calme, les oiseaux y sont très nombreux. Nous décidons d’y rester plus longtemps que prévu et ne repartons vers l’Argentine et El Calafate que le lundi suivant. Nous aurons passé une semaine dans le parc mais cela en vaut la peine. Il y a énormément de randonnée à y faire et à voir. Notre départ nous réserve aussi de belles surprises avec des guanacos nouveaux-nés et un vol de condors qui prenaient leur temps (9 ensembles).




Le 29 novembre au Perito Moreno,

Nous avons beaucoup de chances, nous arrivons à 7h30 devant le glacier et il fait beau. La preuve, Philippe s’est mis à son aise quelques secondes seulement, quand même.

















Les touristes ne sont pas encore là, nous sommes les premiers et nous nous en donnons à cœur joie.
Ce glacier est vraiment aussi impressionnant que ce qu’on en dit. Ses couleurs sont vives mais le plus fascinant reste les craquements que l’on peut entendre tout au long de la journée. Malheureusement, dès que la masse de touristes arrivent, chaque chute de petit ou gros blocs est accompagnée de : « ouaaaah ! ouh ouh ! olé !!! » en tout genre et qui couvre le bruit du glacier.
Nous passerons quand même une très belle journée et repartons en fin d’après-midi vers le lago roca à 60 km de piste du Perito Moreno.

Le 30 novembre au lago roca,

Petit havre de paix,  personne à part quelques oiseaux et ce maudit vent qui ne s’interrompt jamais. Il fait beau, presque chaud. Les paysages sont agréables et le bivouac très tranquille. Nous en profitons pour ne rien faire à part l’école et quelques bricoles ainsi qu’un barbecue.
L’école se passe de mieux en mieux. Ilan et Rafaël arrivent à faire en 2h ce qu’il faisaient en 3h quelques semaines auparavant. Rafaël sait déjà bien lire, il sait faire les additions avec retenue et les soustractions. Mais il reste encore du travail pour l’écriture qui n’est pas très appliquée et pour le coloriage. Ilan avance bien et surtout enregistre bien ses leçons. Il fait des progrès en orthographe et est assez doué pour les maths. Son anglais et son espagnol s’améliorent aussi.

Le lendemain, nous repartons vers El Calafate pour faire quelques courses et laver le linge.

Quelques photos en vrac.