samedi 21 janvier 2012

Enfin un nouvel article

Les enfants sont fatigués de rouler, nous repartons de San Rafaël et nous arrêtons en chemin dans un camping avec piscine. Il fait très chaud dans cette région en ce moment. Autour de 35 à 42° C entre 11h du matin et 21h. Les enfants jouent pendant 4h dans la piscine puis nous repartons vers Mendoza et Maipu, une des plus importante région vinicole de l’Argentine.




Nous trouvons un parc, le métropolitan sur, où nous passerons deux nuits au calme. Nous en profitons pour végéter et faire quelques révisions sur Gourbi. Le samedi après-midi nous allons visiter une bodega, Carinea, tenue par un couple de français depuis 2004. La visite est du coup plus intéressante pour les enfants car ils la comprennent. Brigitte, la propriétaire, se montre très avenante avec eux et très accueillante avec nous mais les prix ont réellement augmenté en deux ans et nous devons maintenant payer 20 pesos pour faire la visite. Les vins que nous goûtons sont tout à fait corrects voire bons. Brigitte nous propose de venir dormir dans leur « finca » ou propriété ce soir. Nous acceptons avec palisir car ce soir il y a, dans « notre parc », l’élection de la reine des vendanges. C’est la fête du vin.




Nous allons y assister mais alors que la fête devait commencer à 21h, elle ne débute en réalité qu’à 22h passé. Vive les heures argentines. Nous assistons à la bénédiction par un prêtre des terres de Maipu puis au passage des reines. Nous voyons des jeunes femmes très belles ce qui nous étonne un peu quand on voit que la plupart des femmes argentines sont plutôt petites et avec des traits peu fins.


Puis c’est le spectacle qui commence et qui conte l’histoire de l’amour que les nouvelles générations portent à leur terre. C’est plutôt bien fait et cela amène beaucoup de monde.
Mais nous sommes fatigués et décidons de partir dormir dans la finca à 23h 30.Nous avons accès aux douches et le matin, au réveil, nous avons une vue très sympa sur le mont Aconcagua. Il s’agit de la plus haute montagne en Amérique du Sud, elle culmine à 6959 m.


Nous passons encore deux jours et deux nuits dans ce parc qui nous permet de nous reposer puis nous décidons de la suite du parcours avec Philippe.
Le temps avance très vite et nous devons faire des choix. Nous n’irons donc pas faire certains parcs comme celui du Léoncito et de Talampaya, pourtant considérés comme vraiment beaux mais ils sont chers et nous feront faire pas mal de route en plus. Nous décidons de partir vers Cordoba où nous allons essayer de revoir Jacqueline, que nous avions croisé à la ferme durant le Paris-Dakar. Puis nous remonterons vers le nord de l’Argentine pour rejoindre le Chili.

Sur la route vers Cordoba nous passons par la réserve Telteca (toltèque). Nous nous y arrêtons pour manger. C’est un désert mais il y a à peine 150 ans, le guadaparque nous expliquait qu’il y avait beaucoup de lagunes et de rivières. Le « progrès » à amené les barrages et cette région est devenue désertique.





L’endroit est très sympa et ludique. Les guadaparques ont installé une petite reconstitution des villages indiens avant la désertification. Le guadaparque nous a dit qu’il faisait bon aujourd’hui puisqu’il ne faisait que 38° C à l’ombre. Mais nous on a trouvé qu’il faisait très chaud.
Nous avons pu voir de beaux iguanes, des cigales énormes et très bruyantes, des perruches toutes aussi bruyantes et une petite chauve-souris…les enfants étaient très contents et ont adoré le désert.

Nous avons avancé jusqu’à Villa Dolores, petite ville bien arrangée mais nous voulons avancer, donc nous n’y passons que la nuit. Le lendemain, nous allons, par une route magnifique qui nous rappelle un peu l’arrière pays provençal, au parc naturel del Condorito. Parc gratuit et très agréable. Nous y passons deux nuits au milieu des Cuiz (sorte de cochon d’inde) et d’une ribambelle d’oiseaux tous très curieux.















Nous en profitons aussi pour faire une randonnée de 15 km  avec un sacré dénivelé et des chemins en escaliers de pierre…
La ballade est crevante mais très belle et nous pouvons voir des condors, vautours et aigles d’assez près.


Nous repartons vers Cordoba mais à l’approche de la grande ville nous commençons à nous demander si c’est bien utile de rentrer dans cette ville d’un million d’habitants. Nous prenons la direction de Villa Allende qui jouxte Cordoba et qui étale sa richesse.
Nous sommes invité par Flavia, une argentine qui est la cousine d’une collègue. Elle vit dans un « barrio privado », un endroit sécurisé à 10 km de Cordoba et peuplé de très belles maisons. Flavia travaille et nous décidons de partir visiter Cordoba.
Cordoba est une ville assez bien mise en valeur. Les monuments religieux y sont nombreux et bien conservés. Les rues sont agréables, bien plus qu’à Buenos-Aires.





A notre retour dans le Barrio, les voisins de Flavia nous proposent, en leur abscence, d’utiliser leur piscine. Nous acceptons, bien évidemment, et nous profitons un maximum pendant 2h. Les enfants se régalent et jouent avec leur chienne.


Le soir venu, c’est Flavia qui nous invite à manger avec elle et une amie. Là encore nous acceptons et terminons une soirée agréable à 3h du matin.


Nous disons, le lendemain midi, au revoir à tout le monde et partons pour retrouver lili à Capilla del Monte (un peu plus au nord). Lili était avec nous lors de notre périple sur la piste du Dakar.
Nous passerons l’après-midi avec elle et deux de ses amis puis nous reprenons la route à 20h, histoire d’avancer un peu plus.


Nous passons par Termas de Rio Hondos qui, à part une jolie rivière et de nombreux oiseaux, n’a pas d’autre charme mais de nombreux aménagement sont en cours semble-t-il.


La route qui mène à Cafayate est très belle et mélange forêt tropicale et plateaux pyrénéens. Nous passons aussi par des sierras pleines de « cardones », grand cactus tout troué par les oiseaux qui viennent se nourrir ou y nicher. Gourbi peine un peu car nous montons beaucoup et rapidement.





Mais avant la grosse grimpette nous passons par Cafayate, jolie petite ville où l’architecture espagnole est bien présente. Mais nous continuons notre route car nous ne trouvons pas de bivouac sympa.

Nous traversons alors la Quebrada de Cafayate, un petit bijou. La route est belle, les montagnes changent de couleurs en fonction de l’ensoleillement.












Au bout de la Quebrada, nous nous arrêtons dormir à La vina, un village de 2000 habitants sans charme particulier mais qui restera dans nos souvenirs. A 10h du soir commence l’entraînement de volley du village. Philippe se propose de jouer avec les jeunes et c’est parti pour des matchs jusqu’à minuit pendant qu’Ilan joue avec des enfants. Rafaël, quand à lui a de la fièvre et s’endort très vite.

Rafaël a, semble-t-il, une angine bien blanche et se remettra au bout de trois jours de fièvre. Avec Rafaël, quand l’appétit revient, on peut dire qu’il est en voie de guérison.

Nous continuons notre route mais les enfants râle un peu, nous alignons trop de km à leur goût. Nous passons par Salta mais continuons  jusqu’à El Carmen pour dormir. La route qui y mène est très étroite et sinueuse. Elle suit les flancs des montagnes en plein dans la forêt tropicale. Nous verrons même très rapidement, notre premier perroquet.



A el Carmen, petit village, nous nous arrêtons deux jours dans le camping municipal, pas cher et assez sympa. Il jouxte la piscine municipale qui est très grande. Quand nous y allons, nous sommes un peu surpris mais agréablement, car une infirmière vérifie les têtes et les pieds des gens pour éviter poux et mycose.
Comme à leur habitude, les argentins écoutent la musique à toute heure et assez fort mais ils sont aussi très conviviaux et avenants.




Un fruit sec à l'aspect peu attirant.



Et au goût très désagréable.







Nous reprenons encore la route, en même temps c’est un peu le quotidien d’un voyage comme celui que l’on fait, vers Pumamarca avant d’entamer l’ascension vers la frontière qui est à 4400 m.