mercredi 7 décembre 2011

Du 01 au 08 décembre


Le Fitz Roy,

Nous nous trouvons actuellement dans une région de l’Argentine, très touristique. Nous ne parlons que français ou anglais mais rarement espagnol sauf pour acheter notre nourriture… Rafaël parle de plus en plus spontanément aux gens et dit « Ola, vous êtes français ? ». Et si leur malheur est bien d’être français ou francophone alors il déballe sa vie « Moi je m’appelle Rafaël, mon frère c’est Ilan, j’ai 6 ans et en France j’ai un chien mais il est mort et j’ai un chat vivant…. » . On est à chaque fois mort de rire.

El Chalten est une ville très récente puisque crée en 1985 seulement. C’est propre, bien arrangé, plein de restaurants, hôtels, bars et cabanas et plein d’étrangers. La petite ville, en elle-même, n’a aucun intérêt architectural mais elle est dans un environnement très appréciable.
Elle est entourée par des montagnes aux noms célèbres (le saint exupéry, le Rafael Juarez, le Poincenot…) qui sont encore enneigées. Le Fitz Roy, le plus haut sommet (3405 m) joue souvent à cache-cache avec les randonneurs. Les nuages s’accrochent à lui sur leur passage et malgré le beau soleil que nous avons eu, nous avons davantage vu le Fitz Roy avec les nuages que sans nuage.








A notre arrivée à El Chalten, nous avons retrouvé les Manohé coincés là depuis quelques jours à cause d’une panne sur leur camping-car. Nous avons été ravi de les revoir et avons passé une bonne journée avec eux. Dès notre arrivée nous sommes partis ensemble faire une petite randonnée plutôt sympa. Manon et moi avons beaucoup papoté pendant qu’Ilan et Rafael tchapaient avec son papi et sa mamie.
Bien entendu, le soir apéro et petite partie de rugby qui s’est terminé avec beaucoup de colère de la part de Rafaël qui ne voulait pas aller dormir.
Le lendemain, nous sommes partis ensemble pour faire une grosse randonnée. Les enfants (Manon, Noé, Ilan et Rafaël) ont super bien marché (5h en tout). Nous nous sommes arrêtés manger devant une paysage splendide.

Et pendant que les enfants repartaient voir Gourbi avec Philippe, Hélène et la maman d’Hélène, Max, José et moi avons continué notre randonnée (environ 17 km) d’un pas décidé mais un peu rapide pour moi. Les paysages étaient vraiment beaux, nous avons pu voir deux condors qui planaient très près de nous et nous avons bu la délicieuse eau des ruisseaux.

Philippe s’est remis à courir régulièrement et se régale à gravir les montagnes. Il court 2h par ci, 3h par là et revient à chaque fois plein de zénitude. Bon désolé Manu que tu ne sois pas là mais il pense toujours à toi quand il court dans ces paysages magnifiques et il pense aussi beaucoup à Pat, David et à Jean-Michel tellement il aimerait se faire des randos en VTT avec vous dans ces coins.

Les Manohé sont repartis le dimanche matin et après un petit pincement au cœur car nous aimons vraiment beaucoup cette famille, nous avons fait la connaissance d’une autre famille française, les Chamaco.
Les Chamaco ont trois enfants (Charlotte, Marine et Corentin) et Oh ! Bonheur ! Ils ont un garçon de 10 ans. Ilan et Rafaël se sont vraiment éclatés avec Corentin. Nous sommes allés ensemble à une petite cascade et avons croisé là-bas une autre famille française. Corentin et Ilan ont commencé un barrage pendant que Rafaël jouait à cache-cache avec mon appareil photo.
Nous avons ensuite passé une autre journée avec eux et sans beaucoup d’école pour les laisser profiter mais aussi parce que les Chamaco avaient une fuite d’eau dans leur habitacle. C’est fabuleux de passer deux jours sans entendre ses enfants se chamailler pour n’importe quoi. La présence de Corentin a amené un équilibre parfait et Ilan et Rafaël n’ont pas crié une seule fois. Quelle merveille !
Nous avons bien aimé cette famille et aurons peut-être l’occasion de les revoir.

Mais comme vous pouvez le constater ce n’est pas vraiment l’aventure dans cette région. Depuis Valdès et donc depuis presque trois mois, nous sommes très souvent en contact avec des familles ou couples de voyageurs. C’est bien  surtout quand une amitié se crée mais c’est aussi contraignant et ça n’aide pas à aller vers les argentins ou chiliens, et on aspire parfois à plus de calme et plus de solitude. Bon, en même temps, pour Noël et puis après, on devrait être servi question solitude car la plupart des voyageurs descendent vers Ushuaïa pendant que nous montons vers le centre du Chili. Et peut-être que cette solitude pendant les fêtes aura un goût amer.

Nous reprenons la route, qui devrait être difficile puisque nous allons passer sur la Ruta 40 en Argentine et commencer la Caretera Austral au Chili. Et ces deux routes n’ont pas très bonne réputation. Elles sont soit en mauvais état, soit très ventées...Les kilomètres entre les sites intéressants vont se multiplier mais c’est un passage obligé pour aller voir les volcans, les forêts, la cordillère des andes, les déserts…

PENIBLE

La ruta 40 est fidèle a sa réputation. Elle est horrible. Sur 174 km que de la terre et des galets, des nids de poules et des desvios (déviation) de partout. Et rien à voir. Nous avons pris trois auto-stoppeur sur la route et sommes arrivés après 6h de route et de piste dans un petit village sans grande prétention mais où tout le monde s’est montré très avenant.
Nous avons fait le ménage, les courses…et repartirons demain pour 5h de piste sur la roue 40 afin de rejoindre le Chili après-demain.

Les photos seront chargés plus tard, trop lourdes.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

toute l'equipe de l'usld d'espalion vous souhaite un joyeux noel et de bonnes fêtes de fin d'année

a bientôt