mardi 28 février 2012

fin du pérou

Après quelques heures de routes, nous faisons halte a Lambayaque car nous souhaitons y visiter le musée « reales tumbas de Sipan ». Les gardiens acceptent de nous laisser dormir sur le parking afin de faire la visite le lendemain. Ca tombe bien, pour la première fois durant le voyage c’est à mon tour de devoir passer pas mal de temps sur les toilettes et la visite aurait été un peu compliquée dans ces conditions. (photo interdites)


Après l’école nous allons donc visiter ce musée qui est très beau, bien expliqué (nous parvenons à bien lire l’espagnol maintenant) et où les objets exposés sont vraiment bien mis en valeur. Nous pouvons voir comment les seigneurs ou prêtres étaient enterrés. Les gens les plus pauvres étaient simplement posés dans un trou alors que les seigneurs reposaient dans des cercueils avec tous leur plus beaux bijoux, parures et vêtements. Le plus surprenant et le plus horrible aux yeux des enfants étaient qu’ils étaient enterrés avec tout leur entourage (leurs femmes, leur chef militaire, leur prêtre, leur vigie, des lamas souvent décapités, un chien et un enfant sacrifié en même temps que les lamas et que le chien pour cette occasion).
Ilan n’aiment pas trop la culture « moche », il la trouve un peu cruelle mais c’est un très bon moyen pour parler des croyances dans le monde.

Nous nous dirigeons ensuite, après 250 km de traversée du désert de Sechura, vers une plage réputée. La plage de Colan. Mais quelle déception de constater que les villas des péruviens fortunés mangent presque tout le bord de mer. Au bout de presque 1h nous trouvons enfin un petit bout de plage qui n’est pas encore habité et décidons de nous y installer. Le cadre est superbe. Les pélicans et les frégates passent très près de nous. De petits abris sont installés sur la plage. Ca tombe bien nous n’avons pas de parasol. Et l’Océan est chaud.
Les enfants vont se baigner matin (vers 8h) et soir (vers 17h). Nous profitons de ce cadre et de cette tranquillité. Mais le dimanche matin nous voyons arriver une quantité impressionnante de bus, mototaxi, caisses de bières…après information prise, il s’avère qu’une fête est organisée pour ce soir. Vu le monde, nous décidons d’aller chercher un autre coin.











Nous ne trouverons pas ce coin et nous arrêterons à Mancora, petite ville très touristique et jeune. Après avoir cherché un camping ou une cour d’hotel en vain (trop cher ou trop exigu) nous nous installons près d’un pont au bord de la plage mais aussi au bord d’une étendue d’eau stagnante. Nous réaliserons notre bêtise au coucher du soleil, quand en moins de 2 mn nous nous faisons dévorer par des nuées de moustiques.
La plage est belle mais l’ambiance ne nous correspond pas, nous repartons plus au nord et trouvons une petite auberge qui fait camping.

L’endroit est paradisiaque. Nous posons Gourbi près de palmiers, la plage est à 100m et l’océan est merveilleusement chaud mais aussi très poissonneux. Nous avons une douche extérieure, l’électricité, la wi-fi, les chiens, les chats, un petit bateau dans lequel les enfants créent toutes sortes d’histoires et du calme.















Cela nous permet de vraiment bien nous reposer avant le passage de la frontière qui est réputée pour être une des plus bordélique de l’Amérique du Sud.

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