Le parc où nous nous
arrêtons pour la nuit s’avère bien agréable et c’est au final 6 jours que nous
y resterons avec la famille Trives.
Après nous être installés
sur notre petit parking dans la forêt, nous partons faire une petite balade d’½
heures. Nous croisons la route d’un petit Aguti (sorte de gros rongeur) et
rentrons manger et dormir.
Le lendemain, une autre
balade nous attend avec l’espoir de voir des oiseaux et peut-être des
mammifères. Mais après 6 km de marche dans la forêt et près d’une lagune pleine
de « lentilles », nous aurons entendu des perroquets mais n’avons vu
quasiment que des moustiques très voraces.
Le séjour dans ce bivouac à
des allures de vacances. Nous nous levons quand nous y arrivons, nous faisons
l’école le matin mais après c’est farniente (lecture, promenades, jeux de
société, barbecue…).
Nous sommes allés nous
promener une dernière fois dimanche soir, avant notre départ du lendemain
matin. Et sur le retour, Mathias s’écarte très vite à la vue d’une tarentule,
adulte, mâle et surtout vraiment grosse.
Nous la poussons doucement
vers le bord de la route pour qu’elle ne se fasse pas écraser. Mais ne sachant
pas que nous ne lui voulons pas de mal, elle se met en position défensive. Nous
pouvons alors voir avec précision ses mandibules. Elle fait mine de s’avancer
par moment pour nous avertir. Nous la laissons donc tranquille mais sommes tous
ravis d’avoir eu la chance d’en voir une aussi imposante.
Puis nous reprenons la route
en direction de Concordia. Notre première nuit se fait sur un parking de motel
(hotel de passe à l’occasion) et est assez bruyante.
La route est assez sympa
mais un peu dangereuse. Nous devons souvent freiner et klaxonner pour faire
partir les cochons, rapaces, chèvres, oiseaux, chiens…qui traversent ou se
reposent sur le bitume.
Plusieurs camions sont
renversés sur le bas côté et il semblerait qu’un gendarme ait perdu la vie sur
cette même route quelques heures plus tôt. La route est pourtant de bonne
qualité et toute droite mais les argentins conduisent vite et doublent parfois
n’importe où.
Le deuxième jour, nous
quittons les Trives pour au moins la 3 ème fois car au bout de 250 km nous
prenons des directions différentes. Mais c’était sans compter sur une
manifestation qui nous bloque sur la route pendant plus d’une heure. Résultat,
nous nous arrêtons à une station service avec les Trives et dormons là car elle
est très propre. La nuit est donc encore bruyante.
Mercredi, nous nous quittons
pour de bon. Nous avons passé 19 jours ensemble, c’est notre record et de loin.
José et Nathalie nous ont pris des affaires qu’ils nous ramèneront plus tard en
France. Les enfants se sont bien entendus et les adultes se sont bien marrés en
jouant ensemble à la belotte…
Nous nous dirigeons vers
Corrientes avant d’atteindre Concordia. La route est toujours aussi propre, les
animaux sont moins nombreux mais il y a beaucoup de marais et les oiseaux sont
assez proches de la route.
Jeudi nous arrivons à
Corrientes. Dans 2 semaines nous serons à Buenos-Aires, près à prendre l’avion.
Mais avant nous voulons aller voir nos amis argentins à Concordia (cf épisodes
du début du voyage). Et nous devons aussi retrouver Nicolas qui sera bientôt le
nouveau propriétaire de Gourbi. Nicolas, Anne, Justine et Luc vont prendre la
suite et faire un voyage en Amérique du Sud avec notre Gourbi. Peut-être
serons-nous moins nostalgique en suivant leurs aventures. Nous aurons
l’impression que notre voyage n’est pas complètement terminé.
Corrientes s’avère être une
ville bien agréable avec une costanera (esplanade aménagée en bord du fleuve
Parana) bien vivante. Nous y restons 5 jours en nous prélassant et surtout en
préparant nos valises…
Les enfants et surtout
Philippe courent tous les jours, moi, je marche pas mal. Nous sommes allés
visiter un zoo municipal bien morbide et avons participé à une animation sur la
sécurité routière et il y a du boulot dans ce pays.
Puis nous reprenons la route
pour nous arrêter dormir à Mercedes. Le hasard fait « bien » les
choses. Une semaine après avoir récupéré Gourbi, en aout dernier, nous nous y
étions arrêté avec la famille Maynard ? C’était le début du voyage. Cette
fois, nous nous y arrêtons pour la nuit, une semaine avant de reprendre l’avion.
La nostalgie est à son comble ce soir là et l’humeur morose.
Enfin, nous reprenons la
route pour notre dernière destination : Concordia où nous allons laisser
Gourbi à son nouveau propriétaire. Notre dernier bivouac avant de retrouver nos
amis de Concordia, se fait devant un lac, face à la frontière avec l’Uruguay, à
a peine 16 km de Concordia. Le cadre est superbe, c’est calme, naturel et il n’y
a personne. Tout ce qu’on aime mais c’est la fin.
Jeudi 07 juin, nous arrivons
à Concordia, les valises sont prêtes, Gourbi est niquel, les enfants ont hâte
et Philippe et moi sommes tristes même si impatient de revoir tout le monde.
La fin de notre voyage présente moins d'intérêt, nous ne faisons plus beaucoup de photos.
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