jeudi 7 juin 2012


Le parc où nous nous arrêtons pour la nuit s’avère bien agréable et c’est au final 6 jours que nous y resterons avec la famille Trives.
Dès notre arrivée nous avons la chance de voir quelques toucans.




Après nous être installés sur notre petit parking dans la forêt, nous partons faire une petite balade d’½ heures. Nous croisons la route d’un petit Aguti (sorte de gros rongeur) et rentrons manger et dormir.









Le lendemain, une autre balade nous attend avec l’espoir de voir des oiseaux et peut-être des mammifères. Mais après 6 km de marche dans la forêt et près d’une lagune pleine de « lentilles », nous aurons entendu des perroquets mais n’avons vu quasiment que des moustiques très voraces.









Le séjour dans ce bivouac à des allures de vacances. Nous nous levons quand nous y arrivons, nous faisons l’école le matin mais après c’est farniente (lecture, promenades, jeux de société, barbecue…).




Nous sommes allés nous promener une dernière fois dimanche soir, avant notre départ du lendemain matin. Et sur le retour, Mathias s’écarte très vite à la vue d’une tarentule, adulte, mâle et surtout vraiment grosse.
Nous la poussons doucement vers le bord de la route pour qu’elle ne se fasse pas écraser. Mais ne sachant pas que nous ne lui voulons pas de mal, elle se met en position défensive. Nous pouvons alors voir avec précision ses mandibules. Elle fait mine de s’avancer par moment pour nous avertir. Nous la laissons donc tranquille mais sommes tous ravis d’avoir eu la chance d’en voir une aussi imposante.




Puis nous reprenons la route en direction de Concordia. Notre première nuit se fait sur un parking de motel (hotel de passe à l’occasion) et est assez bruyante.




La route est assez sympa mais un peu dangereuse. Nous devons souvent freiner et klaxonner pour faire partir les cochons, rapaces, chèvres, oiseaux, chiens…qui traversent ou se reposent sur le bitume.
Plusieurs camions sont renversés sur le bas côté et il semblerait qu’un gendarme ait perdu la vie sur cette même route quelques heures plus tôt. La route est pourtant de bonne qualité et toute droite mais les argentins conduisent vite et doublent parfois n’importe où.








Le deuxième jour, nous quittons les Trives pour au moins la 3 ème fois car au bout de 250 km nous prenons des directions différentes. Mais c’était sans compter sur une manifestation qui nous bloque sur la route pendant plus d’une heure. Résultat, nous nous arrêtons à une station service avec les Trives et dormons là car elle est très propre. La nuit est donc encore bruyante.

Mercredi, nous nous quittons pour de bon. Nous avons passé 19 jours ensemble, c’est notre record et de loin. José et Nathalie nous ont pris des affaires qu’ils nous ramèneront plus tard en France. Les enfants se sont bien entendus et les adultes se sont bien marrés en jouant ensemble à la belotte…
Nous nous dirigeons vers Corrientes avant d’atteindre Concordia. La route est toujours aussi propre, les animaux sont moins nombreux mais il y a beaucoup de marais et les oiseaux sont assez proches de la route.

Jeudi nous arrivons à Corrientes. Dans 2 semaines nous serons à Buenos-Aires, près à prendre l’avion. Mais avant nous voulons aller voir nos amis argentins à Concordia (cf épisodes du début du voyage). Et nous devons aussi retrouver Nicolas qui sera bientôt le nouveau propriétaire de Gourbi. Nicolas, Anne, Justine et Luc vont prendre la suite et faire un voyage en Amérique du Sud avec notre Gourbi. Peut-être serons-nous moins nostalgique en suivant leurs aventures. Nous aurons l’impression que notre voyage n’est pas complètement terminé.


Corrientes s’avère être une ville bien agréable avec une costanera (esplanade aménagée en bord du fleuve Parana) bien vivante. Nous y restons 5 jours en nous prélassant et surtout en préparant nos valises…
Les enfants et surtout Philippe courent tous les jours, moi, je marche pas mal. Nous sommes allés visiter un zoo municipal bien morbide et avons participé à une animation sur la sécurité routière et il y a du boulot dans ce pays.

Puis nous reprenons la route pour nous arrêter dormir à Mercedes. Le hasard fait « bien » les choses. Une semaine après avoir récupéré Gourbi, en aout dernier, nous nous y étions arrêté avec la famille Maynard ? C’était le début du voyage. Cette fois, nous nous y arrêtons pour la nuit, une semaine avant de reprendre l’avion. La nostalgie est à son comble ce soir là et l’humeur morose.

Enfin, nous reprenons la route pour notre dernière destination : Concordia où nous allons laisser Gourbi à son nouveau propriétaire. Notre dernier bivouac avant de retrouver nos amis de Concordia, se fait devant un lac, face à la frontière avec l’Uruguay, à a peine 16 km de Concordia. Le cadre est superbe, c’est calme, naturel et il n’y a personne. Tout ce qu’on aime mais c’est la fin.

Jeudi 07 juin, nous arrivons à Concordia, les valises sont prêtes, Gourbi est niquel, les enfants ont hâte et Philippe et moi sommes tristes même si impatient de revoir tout le monde.

La fin de notre voyage présente moins d'intérêt, nous ne faisons plus beaucoup de photos.

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