vendredi 3 février 2012

Pumamarca est apparement très jolie mais il y a tellement de monde que nous ne faisons qu’y passer. Nous montons donc vers le Paso de Jama, frontière avec le Chili, qui culmine à 4800 m. La montée passe de 2200 m à 4400 m en 25 km. Vertigineux.






Nous passons notre première nuit à 3900 m d’altitude. L’ambiance est un peu limite. Je suis malade (fièvre carabinée, courbatures…) et les enfants un peu énervés. Philippe assure tout mais la fatigue arrive dès le surlendemain.
La descente est toute aussi vertigineuse puisque elle est en ligne droite sur 30 km. Attention aux freins. D’ailleurs de nombreuses carcasses de véhicules et de tombes longent la route.












Nous passons par un salar et en profitons pour nous essayer à faire des photos avant d'aller au salar d'Uyuni.





Le no man’s land entre les deux frontières est de 160 km et que désert. Quand nous arrivons à la douane chilienne nous nous trouvons à San Pedro de Atacama. Les couleurs y sont splendides, le village est très sympa, les ruelles assez authentiques. Nous y retrouvons véro et son chien ainsi qu’un autre couple de français et deux jeunes suisses. Nous décidons de bivouaquer ensemble pendant trois nuits. Nous faisons un petit gueuleton ensemble dans un restaurant d’Atacama et bivouaquons devant la vallée de la lune. Nous sommes cependant assez déçu car tous les recoins de ce désert sont payant et assez chers. Nous ne visitons donc que la Vallée Jére qui est constituée d’une oasis au milieu du désert. Nous y rencontrons Jorge qui nous explique le travail qu’il y fait. Ils construisent des canaux d’irrigations pour cultiver avocats, figues…

















Ces trois jours sympathiques ne nous font pas oublier que beaucoup de route nous attend encore. Nous repartons donc vers le nord du Chili qui n’est qu’un long et ennuyeux désert. Comme me dit Philippe, les couleurs changent…mais cela reste vraiment mortel.
Nous passons deux jours à Iquique car la boite de vitesse nous a lâchée en route, enfin, heureusement que la 5 ème. Mais le seul repuesto qui s’intéresse à nous, nous explique que le délai sera un peu long et que les prix au Pérou sont bien moins élevés. Nous décidons de faire faire les réparations plus tard au Pérou.











Iquique est une ville très dynamique en cette saison. Nous profitons de la plage et des attractions. Arica, le surlendemain, nous plait un peu plus car plus modeste et assez agréable. En plus, lorsque nous y arrivons le dimanche après-midi, nous sommes accueillis par une foule gigantesque et costumée. C’est la Feria de los Andes, un carnaval qui regroupe tous les villages andins du Pérou, de la Bolivie et de l’Argentine. Nous nous garons et nous nous régalons à voir passer et danser les carnavaliers.













Le lendemain nous profitons de la plage avant de partir vers la douane qui relie le Chili et le Pérou.
Tout s’y passe bien et en 2h nous sommes en règle. Nous poursuivons notre route au Pérou et pouvons dès les premiers km observer les différences culturelles et de niveau de vie. Pas de supermarché, plein de petits marchands ambulants, de nombreux rabatteurs et des conducteurs pressés qui klaxonnent tout le temps, pour dire bonjour, j’arrive, poussez-vous….
Nous passons notre première nuit devant un commissariat avec un bon poulet/frites local. Le lendemain, réveil à 6h30 car les péruviens n’ont pas du tout le même rythme de vie. Le soleil se couche vers 18h30. Ils vont au lit tôt et se lèvent tôt.


Nous partons vers une réserve d’oiseaux. L’accueil est chaleureux mais d’emblée nous nous tanquons dans le sable de la plage. En  30 min on est tiré d’affaire et pouvons observer une multitude d’oiseaux sur la plage et dans les lagunes (poules d’eau, canard, vautours à tête dénudée, pélicans, sternes, huîtrier…). Les vagues de l’Océan pacifique sont immenses et voir les pélicans qui les survolent est assez impressionnant. La plage est aussi peuplée de crabes rouges très vifs que les enfants tentent de faire sortir de leur trou.








Nous repartons vers Mollendo, une station balnéaire, ou les gendarmes se montrent très prévenants avec nous. Ils nous surveillent Gourbi et nous indique où dormir en sécurité mais avec un bruit ambiant assez important.


Le lendemain, direction Arequipa. Nous y cherchons un garagiste qui nous dit qu’il faut compter deux mois pour avoir les pièces de rechange (amortisseurs et pignons). Nous irons donc à Lima. En attendant, sur les conseils d’autres voyageurs, nous nous arrêtons dormir dans une cour d’hôtel à 5 min du centre, avec toutes les commodités et un accueil très chaleureux. Les enfants ont tous loisirs de jouer dans la cour. Nous allons donc y rester 2 nuits. Mais il faut que je reprenne un peu l’école en main car depuis quelques jours c’est un peu à l’arrachée que l’on termine l’école.

Arequipa est une ville agréable et qui présente une architecture vraiment très belle. Nous y faisons quelques achats de souvenirs et des courses car il faut 800 000 habitants pour trouver des supermarchés.







Vendredi nous tentons notre chance auprès de repuestos et oh! miracle un mécano peut commander les amortisseurs et nous réparer Gourbi. Nous allons donc rester un peu plus longtemps que prévu mais ce n'est pas désagréable même si ça nous coûte un peu d'argent.

Puis nous reprendrons notre route vers Lima.

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