vendredi 10 février 2012

Après ces quelques jours passés à Arequipa et à chouchouter Gourbi, nous reprenons la route avec un camping-car comme neuf. Philippe prend des trous et se marre. Les mécanos ont été supers et les enfants ont réussi à s'occuper alors que nous sommes restés de 9h à 19h dans le garage. Rafaël a particulièrement apprécié les posters de femmes dénudées spécial camionneurs.









La route est encore une fois au milieu du désert. Les enfants et nous aussi, en avons marre de ce paysage. Nous nous arrêtons pour dormir à Puerto Inka où un hôtel utilise les quelques ruines à côté de lui pour mettre des tarifs assez élevés. Nous dormons sur le parking en consommant une boisson (jus d’ananas frais) et en face de l’Océan.
Les ruines inka sont en mauvais état mais c’est notre premier site et du coup on est assez intéressés.














Et encore on vous met les plus belles photos du paysages d'ici, c'est vous dire!


Le lendemain nous faisons beaucoup de route, nous referons le sud avec mes parents donc on avance vite. Nous nous arrêtons à la réserve de Paracas, devant le centre des visiteurs et avec de nombreux oiseaux. Nous visitons un peu le parc au matin et voyons une grande quantité d’oiseaux mais aucun dauphin.












Puis direction Lima. Nous parvenons à trouver l’hôtel Hitchikkers sans trop de difficulté malgré qu’il se trouve au centre et que l’on n’a pas de GPS. Mais Philippe doit se montrer super vigilent car les péruviens ne savent pas du tout conduire. Il ne respecte pas le code de la route, doublent à droite et à gauche sans clignotant, utilisent le klaxon pour tout et n’importe quoi…Les camions roulent sur les voies réservées aux véhicules légers, les gens traversent sur l’autoroute…C’est l’enfer pour des européens comme nous. La route au Pérou est un véritable danger surtout à l’approche de grandes villes. 







Et alternance de pauvreté et de grandes richesses mais plus on s'éloigne des villes et plus la pauvreté se fait sentir. Le désert n'aide pas, il n'y a pas d'eau courante dans tous les villages (odeur d'urine très désagréable) et les maisons n'ont parfois même pas de fenêtre. 




Enfin, voilà ce que l'on mange ici en grande quantité, des volailles élevées en batterie. Il y en a partout et souvent en bord de mer ce qui confère aux poulets un goût naturellement salé, si on peut dire.




L’hôtel Hitchikkers est super sympa, des jeunes et moins jeunes se côtoient, tous de nationalités différentes. Es enfants sont super contents car il y a Internet, la télé avec des DVD mais en espagnol, une cour et plein de belles filles qui viennent leu parler. Rafaël aura même le privilège de faire l’école et d’être rejoint par 4 filles qui sont venues déjeuner sur sa table.


Nous profitons de la tranquillité vis-à-vis de Gourbi pour visiter un peu Lima mais seulement une après-midi. Nous visiterons peut-être plus longuement cette ville avec papa et maman s’ils en ont envie.

 Demain nous repartons vers une réserve puis vers Caral, un des plus beau site inca. On vous racontera.

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