mardi 20 septembre 2011

Cote de Viedma

Que de moments merveilleux durant ces 4 jours. L’anniversaire de Rafaël a été dignement fêté.
Jeudi, nous partons de Viedma pour aller voir la colonie de perruche. Face à la mer et sur une falaise, des milliers de perruches volent, piaillent, colorent le ciel. C’est beau, très beau. Nous ramassons quelques plumes, faisons pleins de photos et repartons.










Encore jeudi, quelques 40 km plus loin, après avoir traversé des paysages splendides et sur une route très cabossée, nous arrivons à la loberia. Il s’agit d’une des plus grande colonie de lion de mer de Steller du monde. Du haut de la falaise, 30 m au dessus des otaries, nous avons tout le loisir de les observer. 7 000 individus se partagent des plages immenses et un bout d’océan. Nous les regardons pendant des heures. Elles se battent pour leur territoire, jouent sur les vagues, chassent en groupe ou s’embrassent tendrement.



Il se fait tard et le gardien accepte très gentiment de nous laisser dormir sur le parking. Il s’appelle « conocé » (surnom pour Xavier). Il partage une bonne partie de la soirée avec nous. Nous transmet une grande quantité d’information, nous permet d’observer des baleines franches australes et fait une partie de foot avec les enfants et Philippe. Il nous montre aussi, deux « rissos » ou renards gris qui viennent en fin d’après-midi pour chiper la nourriture de la chatte. Nous pouvons les voir de très près depuis le camping-car mais aussi à l’extérieur. Ils restent sauvages et nous ne pouvons pas les approcher davantage.











Le lendemain, c’est un autre gardien qui prend le relais, Edgardo. Les gardiens travaillent seul durant 15 jours d’affilés. Et ils ont pour seule compagnie les quelques touristes qui passent souvent furtivement, leur chatte et les 7000 otaries qui font beaucoup de bruit. Ils se montrent avenants, près à nous offrir de la viande, des fruits…alors qu’ils doivent eux-mêmes se payer leur nourriture pour les 15 jours où ils sont en poste. Avant de repartir, Edgardo fait aussi une partie de foot avec mes hommes pendant que moi j’observe avec délectation un groupe de baleine.







C’est la période de reproduction et les femelles s’approchent des rives pour éviter d’être trop sollicitées par les mâles qui sont souvent deux ou trois à vouloir s’accoupler avec elle en même temps.

Vendredi après-midi, nous reprenons la route, direction Bahia Creek. Et sur la route qui est en elle-même déjà magnifique, nous avons la chance de tomber nez à nez avec 4 baleines qui sont à peine à 20 ou 30 m de nous. Elles restent là quelques minutes puis s’éloignent. Nous sommes tous excités. Les enfants n’en reviennent pas. Nous venons de voir des baleines tout près….

Autre moment fort sur la piste, alors que nous roulons à 40 km/h environ, nous voyons 5 silhouettes au loin. En nous rapprochant, nous nous rendons compte qu’il s’agit de 5 nandous qui courent devant le camping-car à toute allure. Nous les suivons et les rattrapons petit à petit. Nous les suivons sur 1 km à peu près et ne sommes plus qu’à 5 – 10 m d’eux quand ils décident de changer de cap et de partir dans la pampa. Ce fut un grand moment de rigolade, un moment insolite et vraiment très sympa.





Nous arrivons à Bahia Creek. C’est un village avec une vingtaine de maisons et très peu d’habitants. Mais nous ne sommes pas encore garé, qu’un pêcheur nous propose du poisson frais gratuitement. Nous acceptons et cuisinons le poisson dans Gourbi. Bonjour l’odeur mais quel régal. Les arrêtes sont jetées dehors et plein de chats viennent les manger au grand bonheur des garçons. Nous dormirons sur place deux nuits. C’est beau, tranquille et nous sommes sur des falaises mais à l’abri du vent.

Samedi, nous allons nous balader sur la plage après une séance d’école difficile. Les enfants se défoulent, courent et nous nous observons encore des baleines qui s’accouplent, des lions de mer et une plage immenses et sauvage.

Dimanche, nous repartons en direction de la Caleta de los Lojos. C’est une anse gigantesque où les marées donnent des paysages très différents. Nous y observons des flamants roses et restons là pour voir les changements avec l’arrivée de l’eau.














Puis à nouveau la route pour quelques 70 km dont 55 km sur piste mais une piste pas trop mauvaise.



1 commentaire:

anne marie a dit…

Coucou

c'est enfin NOUS, heureusement que nous avons kidnappé Marie-Hélène pour venir à notre secours pour se servir de l'ordinateur...
Nous suivons passionnément toutes les semaines vos tours d'horizons qui nous subjuguent.
Nous pensons et parlons souvent de vous.
BISES A TOUS LES QUATRE et à GOURBI !
(les Orchidées ne penchent pas la tête!!!!)

Anne-Marie, David et Jess et Boubou