samedi 13 août 2011

Nous avons retrouvé notre Gourbi.



Au bout de trois jours de palabre (en espagnol), de va et vient entre les administrations et le port, Philippe a réussi à récupérer Gourbi.
Grâce aux infos que certains voyageurs nous ont donné (caracolhome), nous avons évité de payer un transitaire supplémentaire et la ténacité de Philippe nous a permis de ne pas débourser un centime de trop. Au total nous avons fait une économie de 800 euros, c’qui n’est pas rien.
Pendant ce temps, les enfants et moi-même étions à l’appartement que Laurent Abad nous a permis de conserver malgré le retard du bateau. C’est un appartement très bien situé sur Buenos-Aires (Retiro), à 1km500 du port et dont le proprio est vraiment hyper sympa. Nous avons pu passer deux semaines sur Buenos-Aires en toute tranquillité et bien démarrer notre voyage. Nous conseillons donc à tout voyageur devant séjourner sur Buenos-Aires de louer chez ce Monsieur d’une grande gentillesse. Vous pourrez trouver son annonce sur le site d’Homeliday’s ou en nous envoyant une demande par internet.


Gourbi en main, nous sommes vite allés rejoindre, sur Puerto Madero, quartier tranquille de Buenos-Aires, los maynardos qui avaient sorti leur véhicule deux jours avant et avons passé notre première nuit en toute sécurité. Les enfants étaient, en plus, ravis de pouvoir jouer avec leur trois récents camarades.

Le lendemain après avoir fait quelques achats sur Buenos-Aires (gaz, autocollant de signalisation…cf. adresse sur la page que je créerais plus tard) nous sommes enfin partis sur les routes, direction Tigre.

Tigre est à la périphérie de Buenos-Aires mais c’est une petite ville très dépaysante et agréable. Elle est traversée par une multitude de petits cours d’eau et certains habitants ne se déplacent qu’en barque. Nous avons passé la soirée et la nuit au bord de la rivière, sur un stationnement en bord de route. La soirée a été très calme et les habitants ont été plusieurs à s’arrêter et à nous poser des questions par rapport au camping-car, à notre voyage…tous avec de grands sourire. Mais la nuit a été plus agitée. Il semblerait que l’occupation favorite des jeunes de Tigre soit de s’amuser à rouler sur l’avenue où on stationnait, avec la musique à fond (et quelle musique !) et bien entendu avec des pots trafiqués. Du coup un super ramdam de minuit à 3h du matin. CHOUETTE !

Vendredi nous partons de Tigre, direction Concordia, à environ 400 km de là. Il pleut des cordes au moment de partir mais très vite le soleil réapparait et la chaleur aussi.
Au bout d’une centaine de km, premier barrage de police et bingo, ça tombe sur nous. Le « gentil policier pas du tout véreux » tourne autour de Gourbi et nous annonce que nous avons fait une grave infraction au code de la route : nous avons un porte-vélo. Il nous réclame 300 euros immédiatement comme ça il peut nous faire une ristourne de 25% (ben voyons). Philippe demande à voir le code pour vérifier et le policier nous prouve que nous n’avons pas le droit d’avoir un élément sur le véhicule qui dépasse le pare-chocs. Mais il n’a aucune indulgence. Philippe (le pauvre, c’est toujours lui dans les coups fumants) demande l’acte du procès-verbal, le policier lui dit que « non, ce n’est pas la peine car il y a 200 euros pour l’administration et 100 euros pour le commissariat ». Pas fin le flic. Philippe exige le procès-verbal, du coup le policier modifie ce dernier, notifie une absence de bandes blanches sur les côtés (on ne sait pas d’où ça sort) et la faute du porte-vélo disparaît. La note descend alors à 200 euros et nous payons mais avec le PV en main et la preuve qu’un policier a bien inspecter le véhicule.
Nous repartons le cœur lourd face à cette police corrompue et sommes stressés à chaque barrage de police. Les gendarmes semblent bien moins agressifs.

Nous roulons tout d’un trait et arrivons à Concordia à 18h30. Il faut trouver un bivouac. Nous cherchons et arrivons dans une rue bien éclairée, certes en terre mais avec de belles maisons tout autour.
Au bout de quelques minutes, Fanette (qui se sont aussi fait arrêté par des flics) demande à un des proprios si on ne gêne pas en restant dans leur rue. Et là, splendide, le Monsieur qui s’appelle Miguel commence par nous proposer de l’eau, puis il nous propose de nous mettre sur sa pelouse devant chez lui. Il est très sympa. Il nous propose de goûter un vin et ça fini en barbecue (Asado) chez sa sœur (maison voisine) avec sa nièce, son neveu, son beau-frère…
Nous avons terminé la soirée à 2h30 du matin, fatigué mais très heureux de cette rencontre. Miguel, Mercedes, Carlos, Justo…sont des gens très accueillants, généreux, souriants, simples. Nous n’avions rien, ils nous ont tout donné. Ils nous ont même proposé, pour aujourd’hui, d’aller visiter leur ferme (ils sont producteurs de viande bovine) et de monter à cheval. C’est tout simplement merveilleux.
Qu’a-t-on fait en France pour perdre ses valeurs là ?

PS les photos vont venir.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

salut tres interressant ,au moins vous rencontrez
des personnes humaines et chaleureuses . je vous souhaite encore de trouver des gars sympas et simples et bonne continuation bisous a vs4
claire b